L’actu de mai 2017

En Birmanie, l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse)  est interdite par la loi et punie d’une  peine de prison.

La Birmanie, ancienne colonie anglaise, a pour nom officiel : République de l’Union de Birmanie même si le régime militaire birman nomme le pays« Myanmar ».  Ce pays se trouve en Asie du sud-est, près de la Thaïlande et de la Chine et a une superficie de 678 528 km2.

Depuis 1962, le pays a subi plusieurs dictatures militaires. La Birmanie est un des pays d’Asie où  il y a le moins de libertés publiques : la liberté de la presse et les droits de l’Homme n’existent pas, et les partis d’opposition  sont interdits. En 1990, un parti d’opposition ( celui d’Aung San Suu Kyi ) réussit toutefois à remporter les élections législatives et tente d’instaurer une démocratie. Aung San Suu Kyi a été prisonnière de la junte militaire, pour son combat. Elle a recu  le prix Nobel de la Paix en 1991. Aujourd’hui encore, la présence des militaires est importante. La Birmanie est l’un des pays les plus pauvres d’Asie malgré ses richesses dans le sous-sol  (pierres précieuses et  gaz naturel) exploitées  par de grandes compagnies multinationales.

Un couple est assis sur le bord d’un ponton délabré face à la mer. Cela nous rappelle le faible niveau de vie en Birmanie. C’est un endroit isolé qui donne l’impression que le couple se cache. Cela traduit le fait que les relations amoureuses  sont pleines d’interdits et que les femmes n’ont pas beaucoup de libertés  au sein du couple. De notre point de vue cette scène paraît normale alors qu’en Birmanie elle est rare et taboue. Ce qui prouve que la Birmanie est un pays qui respectent les préceptes religieux et qui est conservateur au niveau des relations amoureuses.

En Birmanie, les rapports sexuels avant le mariage sont bannis. Les femmes sont donc des centaines de milliers à pratiquer l’avortement clandestin, car L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse)  est punie par la loi d’une peine de prison. Les avortements représentent environ 10% des décès chez les femmes birmanes puisqu’ils sont pratiqués dans des conditions médiocres et favorisent les infections (Ex : Utilisation de branche de parapluie, de tige de bambou ou encore de rayon de vélo pour déloger le fœtus).  La contraception est pourtant en vente libre, mais peu de personnes l’utilisent, car les femmes ne savent pas comment s’en servir et les jeunes ont trop honte de s’en procurer. Les grossesses non désirées ne concernent pas que les jeunes non mariés. Les femmes sont contraintes d’avoir des relations sexuelles avec leur mari et n’osent pas pousser les hommes à utiliser des préservatifs. Htar Htar (fondatrice du groupe des droits des femmes)  aimerait qu’une grande loi en faveur des droits des femmes permette de dépénaliser l’avortement qui reste une des causes majeures des décès chez les femmes birmanes. Elle se heurte à la religion qui est contre l’avortement. La sexualité reste un sujet très tabou dans ce pays, on le voit notamment dans la langue birmane, qui ne dispose pas de mots pour désigner les organes génitaux féminins.

Les femmes sont des centaines de milliers à pratiquer l’avortement clandestin.

L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse)  est interdite par la loi et punie d’une peine de prison.

10% des décès chez les femmes birmanes sont liés à l’avortement.

Les avortements se font dans des conditions médiocres qui favorisent les infections (Ex : Utilisation de branche de parapluie, de tige de bambou ou encore de rayon de vélo pour déloger le fœtus).

La religion bouddhiste est contre l’avortement.

Léa et Cassandra

Lors d’une interview pour le journal Le Monde, Garry Kasparov s’est exprimé face à l’arrivée tardive de l’informatique dans l’instruction scolaire.